Sans titre

Trop de silence, trop de souffrance, je suis lasse de ne pouvoir percer sa carapace, je m'avance, comme en transe face à cette être qui m'échappe...
Il m'obsède, m'empli le coeur et l'esprit, m'intrigue, me transporte, me transforme, m'exaspère, m'enivre, me rend perplexe, me redonne l'espoir, m'inquiète, me fais rêver... Faut-il donc que je meurs pour qu'il me dise enfin ces mots, pour qu'il les ressente vraiment? Deux mots qui dans sa bouche auraient un million de fois plus d'impact que dans celle de quiconque, deux mots qui donneraient enfin un sens à ma vie, deux mots pour lesquels je serais capable de tout, dussais-je y laisser ma vie...
Derrière sa froideur apparente se cache une souffrance qui m’interpelle, je ne connais que trop bien cette fragilité intérieur, ce sentiment d’injustice, d’impuissance, de nostalgie et bien plus encore.... En m’esquivant ainsi, ne se forcerait-il pas simplement à s’éloigner de tout risque de souffrance additionnelle?

Souviens-toi mon amour, de ces mots que tu m’as dit, nous parlions de l’homme de ma vie, souviens-toi ces mots, les pensais-tu vraiment? Souviens-toi ces mots car pour la presque première fois de ma vie, pour la première fois depuis des décennies, je veux y croire... Ce n’est tellement pas mon genre et pourtant voilà que je nous imagine parcourir le long chemin de la vie main dans la main, construire notre sombre refuge où la volupté règnerait en maître, loin des bassesses de ce monde, deux révolutionnaires amoureux, deux illuminés, deux pauvres fous...
Il n’y aurait pas de bonheur plus grand à mes yeux que de te rendre heureux, je t’en prie cesse de rester cloîtrer dans ta souffrance et laisse-moi t’accueillir dans mes bras, tant d’autres se profilent à mon horizon mais je ne veux d’autre que toi..

Purement et simplement: je t’aime.

Magnifique. Et tellement commentt dire. Réaliste. Me sens totalement concerné par ce genre d'histoire en tout cas. Ca, c'est gothique! Sans titre Icon_biggrin

Merci beaucoup ^^"